Nous voulons des coquelicots 89

Nous voulons des coquelicots 89

Actualités glyphosates


Accord Bayer sur le glyphosate: 10 milliards de dollars et cinq questions

monsanto squelette

 

 

«Bayer a payé, Bayer est coupable» ? C’est loin d’être aussi simple.

Le 25 juin, la firme allemande Bayer, héritière du dossier Monsanto depuis le rachat de l’entreprise, a signé un accord judiciaire aux Etats-Unis. Il consiste à solder la plupart des 125 000 litiges en cours sur le Roundup pour 10 milliards de dollars. Cet accord, typique du système judiciaire américain, est difficile à comprendre du point de vue européen. Il dit beaucoup sur l’appât du gain que constituent, pour les cabinets d’avocats, de telles « class actions »... Mais il ne dit rien sur la réalité scientifique de l’affaire et n’est pas une preuve des risques réels causés par le glyphosate.

Le Roundup — nom commercial de l’herbicide développé par Monsanto et contenant la molécule glyphosate — faisait figure de poule aux œufs d’or pour les cabinets d’avocats américains. En 2019, ils ont dépensé près de 100 millions de dollars en spots télés et affichage pour recruter des clients susceptibles d’intégrer des class action contre Bayer, qui a hérité du dossier Monsanto en rachetant l’entreprise. Toute personne atteinte d’une forme spécifique de lymphome et ayant manipulé du Roundup à un moment ou à un autre était incitée à demander réparation.

 
 

Une boîte de Pandore judiciaire : les liens entre l’utilisation du produit et la maladie sont ténus selon les agences sanitaires, les preuves de l’utilisation du produit difficiles à matérialiser… Mais les procès s’annonçaient interminables, coûteux et hasardeux. Les trois premiers procès du Roundup aux Etats-unis (Johnson, Hardeman, Pilliod) ont fait les gros titres pour le montant des dommages et intérêts faramineux consentis aux plaignants en première instance… Mais ne sont toujours pas réglés sur le fond, la justice allant statuer en appel.

Bayer a donc choisi de transiger avec six cabinets d’avocats et, sous l’impulsion du médiateur fédéral Kenneth Feinberg. Celui-ci, mandaté par plusieurs Etats américains pour éviter la multiplication...

 

L'Opinion 30 juin 2020


21/07/2020
0 Poster un commentaire

Seine-Saint-Denis: la justice rejette la suspension des arrêtés anti-glyphosate de six communes

"Les produits phytopharmaceutiques visés par l'arrêté en litige constituent un danger grave pour les populations exposées", a jugé le tribunal.

pesticides-fruits-et-légumes

 

Le tribunal administratif de Montreuil a rejeté mardi les demandes de suspension des arrêtés anti-pesticides pris par les maires de six communes de Seine-Saint-Denis, les autorisant ainsi à interdire les produits phytopharmaceutiques sur leur territoire.

Les communes de L'Ile-Saint-Denis, Villemomble, Les Lilas, Montfermeil, Sevran et Saint-Denis vont ainsi pouvoir maintenir l'interdiction d'utiliser des herbicides contenant du glyphosate sur l'ensemble des jardins, espaces verts publics et privés ainsi que pour l'entretien des routes départementales et communales.

"Les produits phytopharmaceutiques visés par l'arrêté en litige (...) constituent un danger grave pour les populations exposées" justifiant les arrêtés des municipalités, même si cette prérogative relève normalement de la compétence du ministre de l'Agriculture, a expliqué le tribunal dans sa décision.

"La commune de l'Ile-Saint-Denis ne compte que 8.000 habitants, mais est caractérisée par une population jeune, qui réside à 85% dans des logements sociaux dont les espaces communs sont traités avec des pesticides, et par l'importance de la pollution atmosphérique", avait justifié le maire écologiste Mohamed Gnabaly, lors de l'audience fin février.

Un argument pris en compte par le juge des référés, qui avait été saisi en urgence par le préfet de la Seine-Saint-Denis, opposé à ces arrêtés. La requête du préfet concernant la ville de Saint-Denis a quant à elle été purement jugée irrecevable.

000Annotation 2020-03-05 155448

 

Les arrêtés pour l'instant suspendus à Tremblay-en-France et de Stains.

En revanche, le juge des référés a ordonné la suspension des arrêtés pris par les maires de Tremblay-en-France et de Stains jusqu'à ce que le tribunal se prononce au fond.

"Je vais faire appel de la décision, il en va de la santé des habitants", a déclaré à l'AFP le maire (PCF) de Stains Azzedine Taïbi. "J'ai pris cet arrêté pour protéger les habitants car nous n'avons pas le droit de regard sur les jardins privés où le glyphosate peut être utilisé", a-t-il ajouté.

(...) Lire la suite sur BFM TV

 


05/03/2020
0 Poster un commentaire

Glyphosate, l'impossible débat

Un peu de pub pour M. Gil Rivière-Wekstein et son « Glyphosate, l'impossible débat »

C'est dit dans le titre : M. Gil Rivière Wekstein vient de commettre un « Glyphosate, l'impossible débat – Intox, mensonges et billets verts ». C'est préfacé par une autre référence de la rationalité, le Dr. Jean-Daniel Flaysakier.

 

Et c'est disponible en librairie le 13 février 2020 (en principe... dans ma France Orientale et mon Bas-Chablais, c'est rarement aux dates annoncées...).

 

Ce qu'en disent les libraires :

 

sans-titre

 

« Commercialisé depuis 1975 par Monsanto sous la marque Roundup, le glyphosate est aujourd'hui au coeur d'une bataille politique internationale, où la France a pris parti pour son interdiction. Désormais, cet herbicide maudit symbolise la fracture entre le monde agricole, qui estime ne pas pouvoir s'en passer, et le reste de la société, persuadé de sa toxicité. Peut-on encore s'interroger sur le bien-fondé de son interdiction ? A l'heure où l'interdiction du glyphosate est chanté de toutes parts, le débat lui-même semble devenu impossible. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi le glyphosate a-t-il été présumé coupable dès les premières accusations portées, alors que sa toxicité continue d'être réfutée par la quasi-totalité des agences sanitaires du monde et que son innocuité reste acquise pour de très nombreux agriculteurs ? Cette enquête sans compromis, menée par Gil Rivière-Wekstein depuis mars 2015, nous introduit dans un univers où tous les coups sont permis, quand les dollars se chiffrent par milliards. Mettant à nu les rouages de la fabrique de l'information, l'auteur révèle les véritables enjeux de l'affaire du glyphosate, qui marquera certainement la plus grande manipulation de l'opinion publique de ce début du XXIe siècle... Un livre qui se dévore comme un thriller. »

 

Nous, connaissant épistolairement l'auteur et ses précédents forfaits, nous n'avons qu'un conseil à donner : courez vite chez votre libraire...

 

Et comme nous avons fouillé les sombres histoires et mis au jour quelques éléments peu ragoûtants du CIRC-gate et des Portier papers, et que notre ami Gil Rivière-Wekstein est un homme méthodique, nous pouvons déjà confirmer que l'ouvrage se lira comme un thriller.

 

En prime, une vidéo !

 

GRW @AEGRW
 

Peut-on encore parler du glyphosate ? Juste en parler ? " : l'impossible débat. Intox, mensonges et billets verts" - Le qui va faire parler... en librairie dès le 13 février

 
 

02/03/2020
0 Poster un commentaire

Ces blogs de Nature pourraient vous intéresser