Nous voulons des coquelicots 89

Tendres pensées pour Dom.

Dominique AUCLAIR que l’on appelait DOMnous à quitté le 12 mai 2020.
Il a été pendant de nombreuses années membre puis administrateur de C3V au sein de sa collégiale et dernièrement, membre de "Nous voulons des coquelicots"

Sa vigilance et son questionnement pertinent ont participé à la vie de l’association, son investissement au sein de RSM 89 (réseau Solidarités Migrants) a renforcé le souci que nous avions de ces anomalies de notre société.
Ci-dessous le trait d’Erwan en résume bien la portée.
Une pensée très émue pour Dominique aujourd’hui.
Personnellement, nous avions connu Dominique au moment du PRAHDA en 2017. Il était là, sur le terrain, dans les manifs, dans les réunions au centre puis à la maison des syndicats. Toujours la main sur l’oreille, pour essayer d’entendre au mieux, et parfois demander de répéter quand même. Toujours debout contre les injustices subies par ses amis migrants qu’il accompagnait partout. Nous nous souvenons de larmes qu’il a eues lors d’une diffusion d’un film sur les sauvetages en Méditerranée, des larmes de peine sincère, de révolte et d’impuissance.

Aujourd’hui, nous avons fait le tour des photos des événements auxquels nous avions participé ensemble pour en choisir une ou deux…
Rarement au centre de la photo, mais il était là, presque toujours là.

Moëlan-sur-Mer : Les « Coquelicots » expriment leur mécontentement

Ils se sont fait représenter, les rassemblements étant interdits. À Moëlan-sur-Mer, des citoyens ont déposé, près du carrefour central, des silhouettes, pancartes, et inscriptions sur le sol, afin de poursuivre le mouvement « Nous voulons des coquelicots », qui demande l’arrêt des utilisations de pesticides.

Un rassemblement virtuel, mais symbolique, « à l’heure où l’actualité n’est guère réjouissante, puisqu’une annonce du ministre de l’agriculture autorise, au non de l’état d’urgence sanitaire, la réduction des distances de non-traitement à proximité des habitations, de 3 à 5 mètres au lieu des 5 à 10 mètres, distances pourtant déjà faibles mais acquises par l’arrêté du 27 décembre 2019. Le préfet et la chambre de l’agriculture du Finistère ont validé cette autorisation, comme dans toute la Bretagne et une vingtaine d’autres départements », explique un citoyen.

Ouest-France 05/05/2020

En mai fait ce qu'il te plait (mais pas tout à fait)

En cette période de confinement, les "affaires" continuent :

Vendredi 3 avril 2020... sera le premier vendredi du mois depuis un an et demi où ne nous rassemblerons pas pour demander l'interdiction des pesticides, en raison de la pandémie de coronavirus.